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[,57i]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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363
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CCCCLXXIX [CLXVI]. — [L ETTRES
24 août 1571. (B
De par le Roy.
«Très chers et bien amez, nous avons entendu, lant par ce que avez escript à nostre Secretaire Pinart (2', que par ce que nous a mandé nostre amé et feal Conseiller et Conterolleur general, Intendant de noz finances, le sr de Marillac'3', la bonne volunté en laquelle vous estes et la resolution que vous avez prinse ensemblement, consideré l'importance dont nous est le payement des Reistres, de faire tout ce que vous sera possible pour achever de fournir promptement de vostre credit et de ce qui se recevra particulierement des taxes des trois cens mil livres, ce qui reste à payer desd. 111e m. livres.
"Mais pour ce que cella ne peult permectre aucune longueur, nous vous mandons et ordonnons que, sur tous les services que vous desirez de nous faire, vous ayez à si bien faire vostre devoir en cella de recouvrer lad. somme qui reste à payer, qu'elle puisse estre es mains du Receveur de Vigny lejeune, ou de son commis à Paris, dedans la fin de ceste
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DU Roi TOUCHANT LES] IIIe MIL LIVRES.
, fol. 122 v°.) C)
sepmaine, pour les raisons que vous avons souvant dictes et escriptes, et que entendre/, encores plus amplement par led. sieur de Marillac, que nous vous prions croire, et vous asseurer que vous ne nous feites jamais service plus àpropoz, ny plus pour vous mesmes; à qui nous dirons encores que l'esperance que nous avez tousjours donnée d'y satisfaire feroit grand tort et prejudice à nostre service, si vous ne l'effectuiez promptement, comme ceste fois nous nous asseurons que ferez.
"Donné à Blois, le xxime jour d'Aoust 1671.1 Signé: «CHARLES*.
Et au dessoubz : r Pina rt».
«Je m'atendz que vous satisferez bien prudemment à l'affaire dont je vous ay escript par le Chevallier du Guet, si ja, suivant mon intention, vous n'y avez pourveu, dont je desire estre adverty, et qu'il n'y ayt nulle excuse ny remise en cecy; mais qu'il soit conduict et faict comme je vous ay mandé par led. Chevallier W. »
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CCCCLXXX [CLXV11]. — [Nouvelles
27 août 1571. (A, fol.
De par le Roy.
«Très chers et bien aînez, la longueur et retardement qui se faict au recouvrement et satisfaction des huict vingtz mil livres restansdes trois cens mil livres, que nostre bonne ville et cité de Paris doibt payer ceste presente année, pour sa part de la subvention generalle, est principallement cause que les Reistres, que
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LETTRES DU ROI TOUCHANT LES] IIIe MIL LIVRES. 211 r°; B, fol. 124 r°.)'-)
nous vous avons souvent escript qui sont si proches de noz frontieres, demeurent tousjours là à noz fraiz et despens, qui est ung tel prejudice au bien de nostre service que nous ne pouvons que n'ayons ung très grand mescontanlement du mauvais debvoir qui se faict à l'execution des bonnes et affectionnées voluntez, que nous avez par tant de fois dict et escript que vous aviez d'y satisfaire.
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(1) Ces lettres n'ont pas été transcrites sur le Registre A.
(2) Claude Pinart, seigneur de Cramailles, premier baron de Valois, natif de Blois. D'abord secrétaire du maréchal de Saint-André, il sut se maintenir dans la faveur de Catherine de Médicis, qui le fit nommer Secrétaire d'Etat, l'an 1570, en remplacement de Claude de L'Aubépine, dont il avait épousé la nièce. Il remplit cette charge jusqu'à la journée des Barricades (1588), après laquelle il se retira à Château-Thierry, dont il était gouverneur; il mourut le 14 septembre i6o5.
(3) Guillaume de Marillac, seigneur de Ferrières, Général des monnaies, puis Maitre des comptes à Paris; il exerça cette charge de 1555 à 156g, qu'il fut créé Contrôleur général et Intendant des finances, et mourut en 1573.
<4' Il doit étre fait allusion dans ce post-scriplum à des ordres déjà donnés par le Roi à la ville de Paris pour la démolition de la pyramide de la rue Saint-Denis, connue sous le nom de Croix de Gastine. Ce qui le donne à penser, c'est que d'une part on sait que le Chevalier du guet fut l'intermédiaire de Charles IX auprès de l'Echevinage en cette affaire, et qne des auteurs contemporains affirment que l'intention formelle du Roi à cet égard avait été notifiée dès le mois d'août. (Voir ci-dessous une lettre du 8 octobre 1571, n° D VIL)
<5> Dans le Registre B, cette lettre du Roi se trouve immédiatement après la délibération du 28 août (n° CCCCLXXXII), et dans le Registre A elle est transcrite seulement après l'assemblée du 3 septembre (n° CCCCLXXX V).
46.
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